Qu’il s’agisse d’un couteau de cuisine ou d’une pelle de jardin, l’objectif de l’achat d’outils est qu’ils durent toute une vie. La publication récente du rapport scientifique 2020-2025 offre un guide d’outils essentiel si votre projet est de construire un cerveau.
Le rapport traitait historiquement des besoins alimentaires des personnes âgées de plus de deux ans. En 2020, pour la première fois, ils ont élargi leur vision pour inclure les nourrissons jusqu’à deux ans et ont mis davantage l’accent sur les femmes enceintes et les mères allaitantes. Les 835 pages de l’étude de cette année (je l’avoue, j’ai parfois survolé) contiennent de nombreuses bonnes nouvelles sur la façon dont l’inclusion des fruits de mer dans l’alimentation de nos enfants contribue au développement de leur cerveau.
À l’issue de son examen, le comité a trouvé des preuves irréfutables que les fruits de mer améliorent de nombreuses mesures du développement cérébral des enfants. Plus précisément, il a déclaré que “la consommation de fruits de mer pendant la grossesse peut être liée à une réduction du risque de troubles hypertensifs et de naissance prématurée, ainsi qu’à un meilleur développement cognitif et à un meilleur développement du langage et de la communication chez les enfants.” (Rapport scientifique, partie A. Résumé. Page 4)
Les fruits de mer, un outil pour construire un cerveau.
UNE PLONGÉE PLUS PROFONDE DANS LES MESURES DU DÉVELOPPEMENT DU CERVEAU DES ENFANTS ET DES FRUITS DE MER
Beaucoup plus de détails sous-tendant la conclusion de la DGAC résident dans un article publié en octobre 2019 par les meilleurs chercheurs dans les domaines des graisses alimentaires, de la pédiatrie et de la santé maternelle, dont beaucoup font partie du conseil consultatif scientifique et nutritionnel du Seafood Nutrition Partnership (SNP) (divulgation, je suis membre du panel du SNP bien que je ne sois pas un auteur de l’article). L’article est une méta-analyse ou une étude d’études. Il comprend 44 articles scientifiques évalués par des pairs.
Les auteurs ont répondu à deux questions posées par la DGAC :
Quelle est la relation entre la consommation de fruits de mer par la mère pendant la grossesse et l’allaitement et le développement neurocognitif de l’enfant ?
Quelle est la relation entre la consommation de fruits de mer pendant l’enfance et l’adolescence (jusqu’à 18 ans) et le développement neurocognitif ?
Les résultats pour répondre à la première question proviennent de 106 237 paires mère/nourrisson dans 29 études. Les critères d’admission d’une étude à l’examen étaient stricts. Seules les études rigoureusement contrôlées sont admissibles. Cela signifie que les auteurs choisissent des populations d’étude identiques en termes de statut socio-économique, d’âge, d’origine ethnique et autres, de sorte que la seule différence entre les groupes étudiés soit la quantité de fruits de mer consommée.
Les principaux outils d’évaluation utilisés dans les études étaient des tests de QI mesurant à la fois le raisonnement et les aptitudes verbales. Sur les 29 études, 24 ont montré que la consommation de fruits de mer par les mères était associée à des résultats bénéfiques pour l’ensemble des différents tests et évaluations.
Les effets n’étaient pas négligeables. Le score de QI des enfants s’est amélioré de 7,1 à 9,5 points.
Les bénéfices avaient tendance à augmenter avec la consommation. Douze études ont montré que les avantages augmentaient pour les femmes qui mangeaient plus de 12 onces par semaine pendant la grossesse, bien que le taux d’augmentation des avantages ait ralenti avec une consommation plus élevée. Quatre études ont montré que les bénéfices atteignaient un plateau à partir de 12 onces par semaine.
Aucune étude n’a trouvé d’effet néfaste à la consommation de fruits de mer, quelle qu’en soit la quantité. Dans certains cas, les femmes ont mangé plus de 100 onces de fruits de mer par semaine. Je ne saurais trop insister sur l’importance de ce point. Auparavant, certains conseillers conseillaient aux femmes enceintes de ne pas dépasser la limite de 12 onces de fruits de mer par semaine afin d’éviter la présence de mercure dans certains produits de la mer.
Mais l’étude montre clairement le risque que nous devons éviter – ce risque est de limiter les fruits de mer et de perdre les avantages qu’ils procurent tout au long de la vie.
Les réponses à la deuxième question proviennent de 15 études et de 25 960 enfants. Les résultats sont similaires à ceux obtenus avec les paires mère/enfant : Les résultats des tests de QI se sont améliorés chez les enfants dont le régime alimentaire comprenait des fruits de mer.
Certaines études menées sur des enfants plus âgés portaient sur le comportement et la cognition, et quatre études ont montré que la consommation de fruits de mer était associée à un risque plus faible de diagnostic du trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).
Là encore, aucune des études n’a révélé d’effets indésirables liés à la consommation de fruits de mer.
LA SIMPLICITÉ JAILLIT DES RONCES DE LA COMPLEXITÉ
Les chercheurs et les membres de la DGAC ont examiné un océan de données. Lire leur travail revient à plonger dans une complexité abrutissante.
Heureusement, le produit de leur travail nous offre des choses faciles à comprendre. Manger plus de fruits de mer procure des avantages quantifiables à long terme et il n’y a aucun inconvénient à manger beaucoup de poisson. Les fruits de mer sont un superbe outil pour se construire un cerveau.
Voici mon point de vue :
- Futures mamans : Mangez plus de fruits de mer pour une grossesse plus saine et plus facile.
- Mères enceintes : Mangez plus de fruits de mer pour offrir à votre enfant une vie entière de bénéfices intellectuels.
- Parents : Servez des fruits de mer à vos enfants pour favoriser leur développement émotionnel et intellectuel.
- Les papas : Les mamans semblent faire le plus gros du travail ici. Mettez-vous à la cuisine et préparez du poisson pour le dîner de ce soir.
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